LE CONCERT HOMMAGE A FREDDIE MERCURY SUR ARTE LE 19 JUILLET

C'était le 20 Avril 1992, quelques mois aprés le déces tragique de Freddie Mercury, le leader mythique de Queen :

La planéte entiére veut lui rendre hommage : un gigantesque concert caritatif (en faveur de la lutte contre le Sida) est organisé au Stade de Wembley (Londres) , retransmis dans 76 pays : 3 heures de show, des prestations inoubliables , en particulier celle de George Michael.

Vous allez pouvoir revivre ces émotions le 19 Juillet à partir de 23h30 sur la chaîne ARTE.

A ne pas manquer !

George Michael a été un des artistes à le plus s'investir dans ce concert , peut-être même le plus investi, allant répéter tous les jours pendant une semaine avec le groupe pour offrir une des meilleures prestations de sa carrière, d'une qualité saluée par tous

Brian May, en présence de George Michael, lors d'une interview commune, a fait part de son ressenti :

Je dois dire que j'ai pris beaucoup de plaisir à travailler avec George Michael.Il a sorti le disque.Mais sans mentir et en toute sincérité, je crois qu'il a été une des plus grosses surprises de la soirée.Pas pour moi, parce que je savais qu'il pouvait le faire.Je savais qu'il avait ça en lui.Parce qu'en plus de la grande pudeur qu'il a, un énorme contrôle, une grande dynamique,il a un pouvoir énorme et à partir du moment ou il est entré dans la salle de répétitions pour "somebody to love", nous avons fait "Waouh"! et dans l'esprit des gens, il s'est approché trés prés de Freddie.

Chaque personne qui est venu sur le projet a dit "maintenant je sais vraiment qu'il peut tout faire", parce que personne ne pouvait le faire."

Brian May

Trois titres ont été interprétés par George Michael ce soir là :

- 39

- These are the days of our lives (en duo avec Lisa Stansfield)

- et l'incroyable et extremement difficile à interpréter Somebody to love

Pour terminer cet article, je vous laisse lire les souvenirs de Carole, immense fan de George Michael, sur cette soirée du 20 Avril 1992 ...

Le concert hommage à Freddie Mercury reste associé, pour moi, à Miami et à de merveilleux souvenirs. J’avais connaissance que ce show se déroulerait durant mon voyage en Amérique et même si la joie de découvrir de nouveaux lieux est toujours intense, je dois bien avouer que j’enrageais de ne pas « assister » à cet évènement.

Sur scène, d’immenses et nombreuses stars que j’affectionnais particulièrement : David Bowie, Axl Rose, Elton John et « ma » star : George Michael. Fan depuis 1986, je me délectais de chacune de ses apparitions. Donc, ne pas être présente lors de la retransmission, en France, de ce moment mémorable engendrait à une énorme déception !

Ce 20 avril 1992, une soirée était organisée dans un bar branché de Miami… En y pénétrant, immense joie de constater la rediffusion sur écran géant de ce concert. Assis sur nos tabourets, nous étions tous alors mêlés au public du stade de Wembley ! Magique !

Passivement, nous avons suivi le défilé d’artistes sur scène. Les prestations se commentaient amplement, certains applaudissaient leur artiste favori, d’autres critiquaient un choix vestimentaire ou une reprise musicale hasardeuse. Je me délectais de certains moments musicaux, mais je trépignais surtout d’impatience dans l’attente de mon idole.

Après une longue attente, George est enfin arrivé ! Je me souviens de cette veste qui semblait d’une couleur orange tellement criarde sur cet immense écran, de ma déception suite à sa trop courte interprétation de 39, de mon sourire lors du splendide duo These Are The Days Of Our Lives avec Lisa Stanfield, ravissante en short pailleté.

Mais ce dont je me rappelle, ce qui me transporte de joie, reste inévitablement son interprétation de Somebody To Love. Lorsqu’il a commencé à chanter les premières notes, un voile de silence a enveloppé le bar. Cette salle obscure a juste observé, écouté, admiré. Étrange ambiance, saisissante, entre béatitude et bouleversement. Qu’importe le ressenti de chacun sur l’homme, l’image véhiculée par George Michael… À ce moment précis, seule sa voix subjuguait…

Je ne peux oublier cet Australien, assis à mes côtés, au look de surfeur de publicité, qui a simplement émis un juron avant de proclamer « What a Man ! What a Voice ! »

Et ces applaudissements, lorsque le public, autour de moi, a chaviré de bonheur. Une réelle communion avec l’artiste ! Magistral ! Cette sensation épidermique de comprendre la beauté de l’instant, la puissance d’une voix rare, percutante d’émotion. Peu d’artistes provoquent un tel sentiment, une telle résonnance dans la mémoire.

À la fin de ce concert, l’émotion nous a saisis… Liza Minelli, grandiose, nous comblait, mais laissait aussi nos yeux s’emplirent de larmes.

We Are The Champions a clôturé ce moment exceptionnel. Ce soir-là, au sein de la moiteur de cette chaleur américaine, je crois que nous portions tous, dans le cœur, le drapeau anglais…

Même si Freddie est parti, sa musique veille constamment sur nous.

God Save The Queen !

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