GEORGE MICHAEL CHRISTIES * CLARISSE BOULEVERSEE CHEZ CHRISTIES *
Publié le 17 Mars 2019
Je vous propose aujourd’hui le partage de Clarisse, ses sentiments et ses très belles photos.
Un grand Merci Clarisse pour ce cadeau !
Dimanche 10 mars, aux environs de 11 heures, lorsque j’ai mis un pied chez Christie’s, j’ai tout de suite entendu une chanson de George, ce qui m’a mise dans l’ambiance instantanément.
D’ailleurs, ce qui a été très agréable tout au long de cette visite, c’était d’entendre ses chansons dans les hauts parleurs.
Certains visiteurs reprenaient les refrains, d’autres silencieux préféraient sans doute se recueillir en silence, car il était présent, avec nous pendant toute la visite.
J’ai alors monté les escaliers moquettés sur lesquels étaient projetées la photo de la pochette du disque « Listen Without Prejudice » ainsi que les paroles des chansons de cet album qui tournaient en boucle. Deuxième émotion.
Puis, en arrivant au premier étage et en entrant dans la première salle, la vue a été magique : voir la colombe de l’œuvre de Damien Hirst « the incomplete truth » avec en transparence l’immense portrait de George sous la douche, les mains jointes comme s’il priait, tiré du clip vidéo Fastlove, m’a profondément bouleversée. Troisième émotion. J’ai compris la chance que j’avais d’être présente à cet événement. J’ai pensé à toutes/tous les Lovelies qui n’avaient pas pu venir, dont mes amies (par ordre alphabétique : Barbara, Hélène, Isabelle et Michelle).
J’ai ensuite navigué, tant bien que mal dans les salles voisines, car le brunch avait attiré beaucoup de monde : des Lovelies, des Fans, des Amateurs d’Art et des Curieux…
J’ai beaucoup apprécié l’œuvre commandée par George à Michael CRAIG-MARTIN, son portrait « électronique » qui change de couleurs en continu.
Je me suis posée une question sur certaines œuvres : pourquoi l’urinoir, le tableau SEX et les Menottes, à savoir le triptyque de Michael CRAIG-MARTIN, n’étaient pas dans la même salle, puisqu’ils représentaient l’arrestation de George à LA, mais finalement les Menottes qui étaient isolées des deux autres avaient été mises en valeur.
Je suis ensuite entrée dans la salle de projection où trônait le siège de Fastlove, et là l’émotion fut à son comble. En effet, il m’a été très difficile de supporter l’ABSENCE de George pendant la chanson Fastlove. J’ai réalisé qu’il n’était plus là, que son siège serait définitivement vide. Je pense que personne n’est ressorti de cette salle les yeux secs…
Puis je suis descendue dans les salles du rez-de chaussée, où j’ai pu voir les costumes de Freek. Celui qui m’a beaucoup plu, car sa couleur permettait de voir l’ensemble des détails, était le ROUGE. Je l’ai pris en photo sous toutes les coutures…
Vers treize heures, j’ai pris une petite collation en mangeant un simple petit gâteau au chocolat que j’avais apporté avec moi. Je n’ai pas voulu quitter cet endroit, sans doute, pour rester imprégnée de son AMBIANCE.
Je suis retournée ensuite au premier étage, car j’étais attirée comme un aimant par la Colombe et le portrait de George en fond « d’écran », puis dans la salle de projection, où je ne me lassais pas de regarder l’ensemble des clips vidéo qui tournaient en boucle derrière, toujours, son fauteuil vide… Comme j’aurais aimé le voir dans son fauteuil, réapparaître comme par enchantement, mais non…
Je me suis installée par terre, dans un coin où une adorable « lovelie » anglaise m’a tenu compagnie pendant plus d’une heure et demie. Je ne pouvais plus quitter cet endroit. Nous étions hypnotisées par les images… Comment ne pas l’être, il était tellement beau…
Vers 17 heures, lorsque le clip de « a different corner » est passé, je me suis enfin décidée à partir.
La boucle était bouclée.
En effet, j’avais rencontré David en arrivant au coin de la rue…