George Michael à l'Opéra Garnier : 1 an déjà !
Publié le 9 Septembre 2013
C'est un trés bel anniversaire et un magnifique souvenir que je célèbre aujourdhui : Il y a un an, la tournée
Symphonica de George Michael se posait à Paris à l'Opéra Garnier, pour un concert caritatif en faveur du Sidaction. Beaucoup d'effervescence à l'annonce de cette date et de ce lieu où
furent prises les magnifiques photos du TourBook par Caroline True. Les places étaient chéres et
peu nombreuses : un immense honneur et une chance pour les fans qui ont pu y assister.
Parmi eux, Carole, qui en remportant le concours RFM (partenaire de George
Michael) s'assurait de vivre une soirée mémorable.
C'est son témoignage que je vous propose. En illustration un diaporama que j'ai réalisé avec les plus belles
photos de cette soirée que vous avez eu la gentillesse de me faire parvenir l'année derniére. Un grand merci à tous. Pour la partie musicale "Through" et "I Remember you", vous comprendrez
facilement mes choix.
Pop Opéra (par Carole)
L’annonce me semblait irréelle et même inconcevable…
L’Opéra Garnier de Paris ouvrant ses majestueuses portes à l’artiste George Michael !
Pourtant cet espoir musical devient concret très rapidement : ce concert symphonique devrait s’orchestrer au profit du
Sidaction et le gala de bienfaisance permettrait de récolter des fonds pour cette association, présidée par Line Renaud.
Evidemment, comme de nombreux fans, je me suis mise à
espérer obtenir une place pour découvrir à la fois ce lieu mythique et ovationner ainsi le retour parisien de George.
Hélas, parfois l’envie ne
suffit pas. L’occasion était certes unique et les prix affichés révélaient cette rareté ! Un budget (le mien !), en pleine crise de croissance et déjà fortement amputé par les tournées
Symphonica, ne m’a pas permis de m’acheter une place.
Complètement résignée de
rater cet évènement, j’apprends, par le plus grand des hasards, que la radio RFM offre quotidiennement, la semaine précédant cette soirée légendaire, deux places
pour y assister (formule luxe : transport et hôtel compris).
Mon téléphone
devient mon meilleur ami. Je le cajole, me complais en excuses pour l’avoir parfois malmené, l’encourage à me faire sélectionner par le standard de la radio afin de pouvoir alors passer
à l’antenne. Ce serait la première étape.
La seconde étant de
reconnaitre diverses chansons en quelques secondes… Des extraits musicaux qui ne sont pas de George Michael ! Là, l’angoisse devient tout de même assez présente… Ma culture musicale se
résume principalement à George et Wham!
Mais quelques fois,
le rêve détrône l’espoir !
Un vendredi, deux jours
avant LE concert, je suis sélectionnée par RFM, répond avec ferveur aux questions (avec une immense chance… Les quatre titres étaient des chanteurs de « ma » génération !)
Je n’ose
supposer que toutes les bougies allumées en invoquant un signe d’un Dieu Grec soient responsables de cette victoire. ;o)
Je m’empresse d’offrir la
seconde place à une amie, fan de George elle aussi. C’est grâce à lui (ce chanteur génère aussi de magnifiques amitiés) que nous nous sommes connues, beaucoup de kilomètres nous séparent, la
distance nous empêche donc de nous voir régulièrement.
Cette soirée
exceptionnelle sera l’occasion de fêter nos retrouvailles tout en célébrant George sur scène.
Nous voici devant
l’Opéra Garnier.
Le lieu rayonne
de beauté. Chacun de nos pas nous guide vers une nouvelle magie visuelle. Les décors de Marc Chagall, les plafonds, les lustres… L’endroit nous étonne, nous imaginons
les chaussons de danse, la valse des ballets, la musique classique dont s’imprègnent les murs.
Nous sommes
idéalement placées, à quelques rangs de la scène, au milieu de nombreuses personnalités (toutes celles avec lesquelles nous avons eu la chance de discuter se sont
révélées adorables, d’une gentillesse exquise…)
Enfin, George Michael arrive.
Souriant, sobrement vêtu (mais sans cravate), ses musiciens et ses quatre fidèles choristes
l’entourent, savourant aussi la splendeur de cette salle.
George parle moins que
sur certaines autres dates, mais sa présence, sa voix, son charisme et son chant transfigurent ce temple du spectacle parisien.
La douceur de certains
titres, l’émotion palpable sur d’autres chansons et une ambiance survoltée lors du Medley…
L’Opéra Garnier a troqué
ses petits rats pour des danseurs, un peu plus âgés, se trémoussant (avec moins de grâce, très certainement) au rythme des chansons. Un spectacle rare, une atmosphère électrisante.
Le temps s’écoule trop
vite…
Le concert se termine aux
sonorités de « White Light », titre tellement symbolique pour tous les Lovelies.
George est
vivant ! Il l’exprime avec toute la grandeur de son talent.
Et ce 9 septembre 2012,
sa présence personnifiait aussi la vie et le combat face à toutes les maladies.
"Le seul vaccin contre le sida, c'est le préservatif quoi qu'on en dise !" – Pierre Bergé, Président du
Sidaction.