Il est temps que les médias arrêtent leur chasse aux sorciéres contre George Michael
Publié le 24 Septembre 2010
C'est le titre de l'article de Julie Burchill, publié aujourd'hui dans le Belfast Telegraph, suffisamment éloquent et remarquable pour que l'on s'y arrête... en voici la traduction:
J'aime George Michael. Je le considére comme un auteur immensément talentueux, touché par le génie par moment.
Je l'ai rencontré une seule fois, juste avant la séparation de Wham!, et une petite chose qu'il a faite à cette occasion, en dit énormément sur lui.
Je venais l'interviewer pour "The Times", dans son appartement de Kensington. J'ai frappé à la porte - et il était là, dans l'encadrement d'une porte qui donnait directement sur une rue trés fréquentée.
Dans un métier où n'importe quelle petite star a des domestiques pour ouvrir les portes et amener les boissons, ceci était plus qu'une bouffée d'air frais, c'était révélateur. Son délit, stupide, et méritant sans doute la courte peine encourue, n'a fait de mal à personne.
Alors, quand il sortira de prison le mois prochain, pourquoi ne pas arrêter ce qui ressemble à une battue sur cet homme adorable, mélancolique et solitaire?
Tant de crimes odieux sont commis par de vrais crétins et déjà George Michael est mis au pilori beaucoup plus que ceux là.
Je pense que son vrai crime, aux yeux de beaucoup, est d'être fidéle à lui-même: un homme complexe, tourmenté mais au bout du compte honnête et qui ne veut rien savoir du grand mensonge qui dit que les familles sont fun et que le mariage monogame, qu'il soit hétéro ou gay, est le but ultime pour tout le monde.